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314 TESTAMENTS ENREGISTRÉS AU PARLEMENT DE PARIS (554)
1726, dans la Sainte Chapelle de Dijon, sa statue en pierre adossée à un pilier, sous l'aspect d'un homme à genoux, les mains jointes', et revêtu d'une longue robe avec une ceinture soutenant une grande bourse carrée. (Voy. la notice biographique consacrée à Digne Responde dans l'ouvrage intitulé : Paris et ses historiens au xif et au XVe siècle, p. 335-34o.)
A tous ceulx qui ces presentes lettres verront, Pierre des Essars, chevalier, seigneur de Villerval et de la Mote de Tilly, conseillier, chambellan du roy nostre sire et garde de là prevosté de Paris, salut. Savoir faisons que par devant Estienne Tesson et Thomas du Han, clers notaires jurés du roy nostre dit seigneurie ^par lui establie en son Chastellet de Paris, fu pour ce present en sa personne Dyne Raponde, marchant de Luques, bourgois de Paris, filz de feu Guy de Raponde, sain de corps et de pensée, et aiant bon sens, memoire et entendement, si comme il disoit et de prime face apparoit, attendant el en soy sagement pensant et considerant que briefs sont les jours de creature humaine, et qu'il n'est chose plus certaine de la mort ne moins certaine de l'eure d'icelle, et pour ce il, tandis que Dieu lui avoit donné temps et espace, et que raison gouvernoit sa pensée, voulant prevenir et pourveoir à son derrain jour qui de heure à autre approuche, afin qu'il ne le treuve ou preingne impourveu, que ja u'aviengne, mesmement que tous comparons par devant le siege du Juge éternel pour recevoir merite selon noz dessertes et rendre compte de noz propres faiz, et desirant ordonner et disposer pour le salut de son ame des biens temporelz que Dieu de sa grace lui avoit prestez en ce pelerinage mondain, de son bon gré, propre mouvement et de sa certaine et vraye science, sans aucune fraude ou induction, si comme il disoit, fist, ordonna, nomma et devisa en la presence des diz notaires son testament ou ordonnance de derraine voulonté, ou nom du Pere, et du Filz et du benoit saint Esperit, amen, en la forme et maniere qui s'ensuit :
Et premierement, il, comme bon et vray chrestien et catholique, son doulx Createur, Rédempteur et Sauveur devotement recognoissant, recommanda tres humblement son ame, quant du corps sera départie,
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